Cubo di Gabo

Galerie Molin Corvo, 2017

Sur les œuvres de Gabriele Dal Dosso

La sculpture a l’apparence d’un volume euclidien, d’un cube ou de quelque autre polyèdre. Elle ne laisse pas deviner l’efflorescence qu’elle contient.

L’amorce. C’est toujours l’amorce que l’on guette pour s’engager à traquer ce qu’on pressent et qui échappe encore. L’amorce est ici une arête, qu’il suffit d’ouvrir pour que se déploie jusqu’au paradoxe un labyrinthe caché.

Partant de l’élémentaire principe du ruban de Möbius, Gabriele Dal Dosso conçoit des œuvres géométriques, dont la complexe existence ne se révèle que lorsqu’on les manipule.

Regardons les mains en action.

Une face s’écarte, dégage une ailette puis une autre, une autre encore se déplie, le polyèdre fleurit. Chaque facette s’agence selon une bande qui se referme en se tordant sur elle-même. Corolle articulée, la voici entre les doigts, dépliée, et créant un espace sans dedans ni dehors, sans dessus ni dessous, sans envers – de pur endroit…

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Gabriele Dal Dosso
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