Intervention à l’Espace Ethique

A l’invitation d’Emmanuel Hirsch (Assistance publique-Hôpitaux de Paris)

On ne se remet pas, je crois, d’avoir vu la moitié invisible aux gens en bonne santé.
Et j’aimerais évoquer quelques-uns des changements qu’a impliqués le fait de m’être cru, ne serait-ce que pendant quelques jours, « condamné à mort ».

Difficile de parler de moi en taisant que je suis médecin (de toute façon les autres vous le rappellent sans cesse). Et difficile de taire cette question : qu’est-ce qu’avoir été malade change à la pratique médicale pour un médecin ?

Je ne répondrai pas de façon générale, évidemment, je veux seulement vous proposer ces réflexions, tirées de mon itinéraire personnel.
Parce qu’on n’est pas d’abord médecin, on est d’abord un être humain.

Et je partirai de ce paradoxe apparent :
Avoir été malade m’a donné un désir plus fort encore de « soigner ». Mais avoir été malade m’a fait décider de cesser d’exercer ma pratique médicale…

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